Henri Le Sidaner (1862-1939)

Sonate postimpressionniste à Toulouse, avec trois remarquables toiles composées par le chantre de Gerberoy et celui de Cailhau.

Tous deux tenaient le haut du pavé à Lyon, accompagnés du Flamand Rysbrack et de quelques ébénistes virtuoses des XVIIe et XVIIIe siècles.

Ambiance silencieuse, atmosphère feutrée, touche divisionniste, palette de tons chauds, les tableaux d’Henri Le Sidaner sont singuliers. L’artiste nous emmène à Malines.

Point d’orgue d’une dispersion de toiles et de sculptures du XXe siècle, ce tableau tout en douceur du peintre postimpressionniste concurrençait une composition de Seguí et une girafe de Pompon.

L’authentique poésie de la peinture d’Henri Le Sidaner est plus que jamais visible dans cette vue sur le canal de Gisors. Cette ville et sa région inspirèrent l’artiste durant des décennies.

La cité des Doges est une source inépuisable d’inspiration pour les peintres. Henri Le Sidaner s’y rendit à plusieurs reprises, et en rapporta des toiles vaporeuses et poétiques.

Grand habitué des paysages du nord de la France, Henri Le Sidaner pose son chevalet à la fin de sa carrière dans le Sud, à Villefranche-sur-Mer.

Un air de vacances régnait à Rennes, insufflé par les deux maîtres, l’impressionniste et le postimpressioniste, bien loin de l’ascétisme d’un autoportrait de Bernard Buffet.

Deux huiles aux tonalités douces, baignées de tendresse et de mystère, ont emporté tous les suffrages. Deux trajectoires différentes : celles d’Henri Le Sidaner et de Grigory Gluckmann, mais deux itinéraires en marge des avant-gardes.

Cette collection portait haut les couleurs et la chaleur des artistes postimpressionnistes.