François Desportes (1661-1743)

Entre trompe l’œil et nature morte, le talent de François Desportes s’affiche avec virtuosité sur cette toile. Une œuvre digne de son possible commanditaire... le Régent Philippe d’Orléans.

Figues, pêches, abricots, prunes ou raisins : il ne manque rien à ce magnifique buffet estival ! Les fruits du verger sont dressés en petites pyramides sur un plan recouvert d’un velours rouge, telles des offrandes à un dieu gourmand… À La Flèche, un...

Cette nature morte inédite de François Desportes atteste, un an à peine après la mort du Roi-Soleil, de l’influence du Régent, aussi bon vivant qu’esthète. En parfait état de conservation, elle a été transmise à ce jour par les descendants du collectionneur Louis Burat.

Cette famille de perdrix s’ébattant paisiblement derrière un buisson fleuri était débusquée par le pinceau d’Alexandre-François Desportes.

La Nature morte au trophée de gibier, fruits et perroquet... a décuplé son estimation de 200 000 € le 19 septembre chez Briscadieu, décrochant un record mondial pour son auteur, le peintre français du XVIIe siècle connu pour ses scènes de chasse. Une œuvre perdue depuis 1888 qui avait appartenu à Philippe d'Orléans. 

Des fruits à profusion… Cette toile de François Desportes et de son atelier, jusqu’ici seulement connue par une étude et une réplique postérieure, pourrait exciter bien des appétits. La table est mise !

À Bordeaux, pluie d’excellents scores pour des œuvres choisies, et parfois exceptionnelles, d’artistes aussi divers qu’aujourd’hui très recherchés.

Alexandre-François Desportes est allé chercher la vérité au cœur de la nature. Son pinceau a ouvert la voie aux peintres animaliers français.

D’une éblouissante virtuosité par son rendu de l’épiderme des fruits et du plumage de ses volatiles, la Nature morte du maître a disputé la vedette à une rarissime série de portraits d’empereurs incas.

Les acheteurs à l’affût emportaient dans leurs filets des peintures de Desportes et Buffet, entre autres trouvailles.