Bernard Molitor (1755-1833)

Majestueux, le style de l’ébéniste parisien, champion du style Directoire puis Empire, régissait quatre fauteuils, bien différents des grâces d’une table datant du règne finissant de Louis XIV. 

Si le peintre de Pont-Aven a souvent collaboré avec le monde de l’édition, ces lavis inédits témoignent d’un projet empêché.

Le retour à l’ordre classique de ce peintre qui fut pourtant à la pointe de l’avant-garde était salué par les enchères.

Emmenées par un faune joyeux de Joseph Bernard, les sculptures modernes jouaient de leurs fontes et de leurs patines pour retenir l’attention.

Des portraits féminins donnaient le ton, allant de la touche légère de l’un au coloris fort de l’autre, assortis d’un paysage signé Verdilhan.

Thème favori du sculpteur français du début du XXe siècle, le corps de la femme est le sujet de ce bronze, comme saisi par un rythme de danse. Présenté bientôt à Lille, il nous invite à revisiter une œuvre puissante.

Des signatures célébres ponctuaient des toiles qui dessinaient une histoire de la modernité en peinture, de Pont-Aven au début des années 1950.

À l’occasion d’un séjour hivernal en Seine-et-Marne, le théoricien de Pont-Aven se passionne pour l’histoire d’une église de village et sa représentation. En résulte cette toile, comme un écho à l’œuvre de son ami Vincent.

Longtemps minorée voire oubliée, la statuaire de Joseph Bernard reprend vie à La Piscine. Un défi voluptueusement relevé.

Un ensemble de souvenirs historiques et d’archives provenant de la famille du maréchal Molitor marquera cette vacation, dont un important brevet de nomination de l’ordre impérial de la Réunion.