Antoine-Louis Barye (1795-1875)

Avec Thésée combattant le Minotaure, l’artiste romantique fait honneur à la sculpture grecque de Phidias.

Un romantique combat animalier prenait la tête des bronzes d’Antoine-Louis Barye, tous très remarqués.

Antoine-Louis Barye et d’Henri Fantin-Latour revisitent chacun à leur manière les récits légués par la mythologie gréco-romaine.

Sitôt acquis par la bibliothèque de l’INHA en 2018, le fonds d’archives d’Antoine-Louis Barye réuni par l’expert André Schoeller a fait l’objet  d’un projet d’édition en ligne. Disponible depuis quatre mois, ce contenu ouvre à la vie quotidienne et à l’intimité du sculpteur animalier.

Thésée et le Minotaure, sujets du chef-d’œuvre du maître animalier, suscitaient bien des convoitises en raison de l’édition exceptionnelle de ce groupe.

Ce bronze est une fonte exceptionnelle du chef-d’œuvre d’Antoine-Louis Barye, appartenant à la quinzaine d’exemplaires édités jusqu’en 1857 par le sculpteur lui-même.

À travers le dessin, la peinture et la sculpture, chacun de ces artistes a fait palpiter la vie dans ses œuvres.

Deux jours de vacation très suivis – avec plus de 1 150 inscrits online –, ont vu le triomphe de l’œuvre toujours très appréciée du peintre breton, coloriste hors-pair.

Réunis par un passionné, près de deux cents bronzes d’Antoine-Louis Barye prennent le chemin des enchères.

Lors de la vente titrée « Entre tradition et modernité », faisant la part belle au militaria, un prince et sa fière monture ouvraient le défilé.