Vente le
09 juillet 2021 - 11:00 (CEST) -
Salle 1 - Hôtel Drouot - 75009
Au menu de cette ultime dispersion des collections Youssoupoff, une centaine de tableaux, d’objets de vitrine, photographies, livres et meubles conservés dans la maison parisienne de Félix et son épouse la princesse Irina.
Élisabeth Féodorovna (1864-1918), Portrait de la princesse Zénaïde Youssoupoff, comtesse Soumarokoff-Elston (1861-1939), pastel daté 1892, 62,5 x 46 cm (détail). Estimation : 20 000/30 000 €, Adjugé : 25 760 €
Élisabeth Féodorovna (1864-1918), Portrait de la princesse Zénaïde Youssoupoff, comtesse Soumarokoff-Elston (1861-1939), pastel daté 1892, 62,5 x 46 cm (détail). Estimation : 20 000/30 000 €, Adjugé : 25 760 €
Plus que leurs estimations, c’est l’histoire de ces objets qui passionnera les amateurs de souvenirs de familles royales ou princières. Grâce aux nombreuses photos, la porte s’est ouverte sur le décor quotidien de cette maison, rue Pierre-Guérin dans le 16 e arrondissement, où Félix et Irina Youssoupoff vécurent de 1943 à leur mort, en 1967 et 1970. Resté dans la famille, ce pied-à-terre a été vendu récemment. Ce qu’il reste de son contenu est cédé par Xénia, petite-fille de Félix et Irina, installée en Grèce depuis de nombreuses années. Étonnant destin que celui des Youssoupoff, dont les origines remonteraient, d’après la légende, à un ancêtre de Youssouf-Mourza (XVI e siècle). Khan de la horde tataro-mongole de Nogaï, dite «Horde d’or», il entretint des rapports amicaux avec l’Empire russe et reçut de vastes biens fonciers en récompense de ses services. Le premier et plus grand collectionneur de cette lignée, fixée définitivement en Russie au XVII e siècle, est le prince Nikolaï Borisovitch Youssoupoff (1751-1831). En 1778, un astronome allemand en voyage à Saint-Pétersbourg…
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