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Yves Gastou : une sensibilité à fleur de peau

Publié le , par Éric Jansen

Figure du PAD et de la Biennale, le spécialiste des arts décoratifs du XXe siècle est aussi un chineur invétéré aux coups de cœur inattendus. Comme le prouve son extraordinaire collection de bagues d’homme.

  Yves Gastou : une sensibilité à fleur de peau
 
À la dernière Biennale, il a fait sensation en présentant un meuble hifi ovoïde des années 1970. Les stands d’Yves Gastou sont toujours inattendus. Comme dans sa galerie de la rue Bonaparte, il aime les contrastes, marier André Arbus et Philippe Hiquily, Marc du Plantier et Ettore Sottsass, Gilbert Poillerat et François Cante-Pacos, le designer qui travailla pour Pierre Cardin. L’éclectisme est son credo. Ses emportements lyriques, son accent du Sud-Ouest et ses grands éclats de rire font également de lui un personnage haut en couleur et attachant. Aujourd’hui, il révèle un autre aspect de sa personnalité atypique : l’École des arts joailliers expose sa collection de bagues pour homme. Souvenirs. À quand remonte cette passion ? À l’enfance. Quand j’allais baiser la bague de l’évêque à la fin de la messe… Ma mère m’a raconté que je faisais plusieurs fois la queue, tellement j’étais fasciné ! Puis, à 16 ans, débutant chez un antiquaire de Carcassonne, j’ai commencé à acheter des chevalières avec des armoiries. C’était devenu complètement démodé, mais j’adorais ça. Je les trouvais dans les ventes aux enchères des grandes propriétés qui périclitaient, du côté de Toulouse et de Montpellier. Est-ce que cela correspondait…
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