Êtes-vous plutôt peinture, objet, photo ?
J’aime passionnément la peinture, je peux prendre un avion un matin juste pour voir un tableau et revenir le soir : je l’ai fait pour le Caravage par exemple, à Rome, à Berlin, à Malte. Et la peinture me fait écrire.
Votre dernier coup de cœur culturel ?
Adrian Ghenie. Un peintre roumain génial, qui ose faire convulser la peinture après Bacon, et ouvrir des brèches flamboyantes.
Une œuvre que vous aimeriez posséder ?
Je veux bien qu’on m’offre un mur peint par Fra Angelico ; une Annonciation. Mais qui peut m’offrir cela ? Dieu ? Alors disons un Cy Twombly : Pan II (1980).
L’artiste qui vous touche ?
Le Caravage me passionne. Cy Twombly m’exalte. Francesca Woodman me comble.
Tendance FIAC ou Biennale Paris ?
Tendance églises et ateliers d’artistes.
Existe-t-il un fil conducteur dans vos acquisitions ?
J’ai quelques œuvres offertes par des amis. Un nu d’Antoine d’Agata. Un paysage de Nemi d’Anne-Lise Broyer. Un autoportrait d’Alix-Cléo Roubaud. Un fil rouge ? Disons, nudité et sacré.