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Yan Pei-Ming chez Courbet

Publié le , par Chantal Humbert

La star internationale de la peinture contemporaine se livre à un face-à-face inédit avec le chef de file du réalisme. Où l’on mesure combien les deux artistes sont animés d’une même fougue, exprimée dans de grands formats.

Yan Pei-Ming. Yan Pei-Ming chez Courbet
Yan Pei-Ming.
© Jack Varlet
Au musée d’Ornans, dans une exposition labellisée d’intérêt national par le ministère de la Culture et point d’orgue de la célébration du bicentenaire de la naissance de Gustave Courbet, Yan Pei-Ming confronte une quinzaine de ses œuvres à une vingtaine de tableaux emblématiques de son aîné. À proximité, dans le dernier atelier de Courbet, il présente aussi quatre toiles qu’il a peintes sur place  : un paysage, un immense bestiaire ( À l’Est d’Eden ), un portrait du maître à 58  ans et son autoportrait au même âge. Les deux artistes, malgré les générations qui les séparent, ont en commun l’attrait des grands formats, une gestuelle et une énergie puissantes. Le dialogue artistique entre le travail du peintre réaliste et celui du plasticien contemporain est d’autant plus judicieux que Yan Pei-Ming est connu pour ses prises de position iconoclastes autant que pour ses portraits géants de Mao Zedong, de Michael Jackson ou de Barack Obama. Après Léonard de Vinci et Caravage, vous dialoguez cette fois avec Courbet. Pourquoi ce choix ? Ce sont à chaque fois des démarches différentes. La Joconde était le point de départ de mon œuvre Les Funérailles de Monna Lisa (2009). En revisitant le fameux tableau dans la dynamique d’une réflexion sur la filiation, l’icône incontestée du musée du Louvre se retrouvait prise dans…
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