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Whitney Biennial, air du temps et recyclage

Publié le , par Alain Quemin

La 79e Biennale du Whitney Museum of American Art, à New York, laisse une impression mitigée, entre facilité et politiquement correct.

La 79e Biennale du Whitney Museum, avec, de gauche à droite, une œuvre d’Eric N. Mack (né... Whitney Biennial, air du temps et recyclage
La 79e Biennale du Whitney Museum, avec, de gauche à droite, une œuvre d’Eric N. Mack (né en 1987), Proposition : for wet Gee’s Bend Quilts to Replace the American Flag - Permanently (2019), et quatre toiles de Jennifer Packer (née en 1985) : Untitled (2019), An Exercise in Tenderness (2017), Untitled (2019) et A Lesson in Longing (2019).
Photographie par Ron Amstutz
La Biennale du Whitney Museum, à Manhattan, se distingue fortement des autres principales expositions mondiales par deux traits majeurs. Alors que presque toutes aspirent à rendre compte des tendances récentes de la création internationale et s’inscrivent dans un espace «globalisé» ou du moins régional, entendu ici au sens d’un ensemble de pays proches , ce rendez-vous étatsunien assume sans complexe sa dimension nationaliste. Pour y être exposé, il faut soit être citoyen des États-Unis d’Amérique, soit vivre dans ce pays  : un message aux antipodes de celui universaliste qui sous-tend les autres biennales d’importance. Second trait qui peut surprendre  : cette manifestation a beau être l’une des plus prestigieuses au monde, elle est d’ampleur très limitée. Elle ne s’étend guère au-delà de deux…
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