Gazette Drouot logo print

Virtuoses du jade et des émaux cloisonnés

Publié le , par Philippe Dufour
Vente le 15 décembre 2017 - 14:00 (CET) - 14, rue du Rempart-Saint-Étienne - 31000 Toulouse

Toulouse se mettait à l’heure de l’Extrême-Orient le vendredi 15 décembre. Parmi la moisson de beaux résultats, c’est un très élégant vase en émaux cloisonnés et à monture en bronze doré qui prenait les devants. De forme archaïsante «Gu», il date du XVIIIe siècle, de la dynastie Qing et de la période Qianlong (1736-1795)....

Chine, période Qianlong, XVIIIe siècle. Vase en émaux cloisonnés et à monture en... Virtuoses du jade et des émaux cloisonnés
Chine, période Qianlong, XVIIIe siècle. Vase en émaux cloisonnés et à monture en bronze, h. 67,5 cm.
Adjugé : 88 750 €

Toulouse se mettait à l’heure de l’Extrême-Orient le vendredi 15 décembre. Parmi la moisson de beaux résultats, c’est un très élégant vase en émaux cloisonnés et à monture en bronze doré qui prenait les devants. De forme archaïsante «Gu», il date du XVIIIe siècle, de la dynastie Qing et de la période Qianlong (1736-1795). Il reprend donc la silhouette de ce haut gobelet de bronze servant à boire du vin dès la dynastie Shang aux XIIIe-XIe siècles av. J.-C. Sur une assise finement ciselée se déploie un décor polychrome sur fond bleu de fleurs de lotus épanouies, reliées entre elles par des rinceaux feuillagés. Mais les éléments les plus remarquables sont sans doute ces quatre arêtes hérissées de motifs stylisés, sans doute en forme de lingzhi, structurant l’objet de bas en haut. D’une bonne taille (67,5 cm), le vase était adjugé 88 750 €. Sensiblement contemporaine, car datant de la péiode Jaiqing, une boîte allongée s’entrouvrait ensuite : elle était en jade blanc reprenant la forme d’un instrument de musique, nécessitant 41 250 €. Plus original encore, un sujet en jade blanc veiné de rouille et figurant un éléphant au repos, finement gravé au XVIIe ou XVIIIe siècle sous la dynastie Qing (voir Gazette n° 43, page 201), trouvait un amateur à 14 375 €. Autre animal sympathique, un buffle de rizière également au repos, et en jade céladon, la tête tournée sur la gauche, mais du XIXe siècle, emportait 9 750 €. Symboliques, deux disques bi en jade épinard, à décor de quatre idéogrammes sur chaque face, portaient une double inscription en écriture chinoise et mongole ; ciselés en Chine au début du XXe siècle, ils changeaient de mains pour 7 625 €. De l’autre côté de la mer de Chine, les artisans japonais livraient quelques ivoires exceptionnels, dont un groupe représentant la jonque Takarabune à tête de dragon formant proue ; elle transporte à son bord les sept dieux du bonheur accompagnés d’un serviteur, reposant sur un socle en bois sculpté figurant des vagues écumantes. Il fallait compter 12 625 € pour embarquer à son bord. 

vendredi 15 décembre 2017 - 14:00 (CET) - Live
14, rue du Rempart-Saint-Étienne - 31000 Toulouse
Ivoire - Primardeco
Gazette Drouot
Bienvenue, La Gazette Drouot vous offre 2 articles.
Il vous reste 1 article(s) à lire.
Je m'abonne