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Villa Médicis, l’éternelle interrogation

Publié le , par Virginie Chuimer-Layen

Ancien pensionnaire et ex-directeur des Rencontres de la photographie d’Arles, Sam Stourdzé prend les rênes de la villa Médicis dans un contexte difficile, dont il doit surmonter les contraintes.

Fonte XIXe du Mercure de Giambologna, devant la façade sur jardin de la villa. ©... Villa Médicis, l’éternelle interrogation
Fonte XIXe du Mercure de Giambologna, devant la façade sur jardin de la villa.
© Académie de France à Rome - Villa Médicis
Q uoi qu’on en dise, elle reste un mythe. Sur la colline du Pincio, la beauté de son palais médicéen abritant depuis 1803 l’Académie de France à Rome continue à nourrir le fantasme d’un lieu « hors du monde ». Et pourtant, hanté par le spectre de directions historiques, de Suvée à Balthus en passant par Ingres ou Vernet, ce syndrome de Stendhal romain gravé dans la pierre n’est pas exempt d’intrigues et de polémiques, dont les ultimes soubresauts firent douter de son avenir. Après le départ de Muriel Mayette-Holtz (voir Gazette n°  31, 14  septembre 2018), l’intérim de Stéphane Gaillard (voir Gazette n°  8, 28  février 2020), Sam Stourdzé fera-t-il oublier les affres des directions précédentes  ? L’occasion de s’interroger in situ sur l’état de cette Romaine de sang français. Au XXI e   siècle, la valse à cinq temps des directeurs De belle endormie figée dans sa gangue historique, la villa est devenue, au fil des époques, la vision « incarnée » d’une direction servant, à travers un projet, la « mission Colbert » relative aux pensionnaires et résidents, la « mission Malraux » axée sur le développement de l’offre culturelle, ainsi que celle dédiée à la valorisation et préservation de son patrimoine. En vingt ans, l’institution a vu défiler cinq directeurs et un sixième par intérim. Sans…
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