Vente le
10 février 2021 - 14:00 (CET) -
Salle 11 - Hôtel Drouot - 75009
Des Stèles à René Leys, Victor Segalen est indubitablement le plus Chinois des auteurs français. Il a laissé des chefs d’œuvre dont les couvertures rappellent elles-aussi l’Empire du Milieu.
Victor Segalen (1878-1919), René Leys, Les Cent-Une, Société de femmes bibliophiles, 1952, deux fascicules in-folio sous couverture de soie, protégée par deux plaques de laque noire, dans un emboîtage de soie, illustrations de Chou Ling. Paris Drouot, le 10 février 2021. Gros & Delettrez OVV. Adjugé : 500 €
Victor Segalen (1878-1919), René Leys, Les Cent-Une, Société de femmes bibliophiles, 1952, deux fascicules in-folio sous couverture de soie, protégée par deux plaques de laque noire, dans un emboîtage de soie, illustrations de Chou Ling. Paris Drouot, le 10 février 2021. Gros & Delettrez OVV. Adjugé : 500 €
Avions-nous oublié Victor Segalen ? Cet écrivain, d’abord médecin de marine, devenu archéologue et sinologue, se faisait un rempart de ses livres, comme une partie inhérente de lui-même. Ceux-là, échelonnés sur une vingtaine de titres, n’ont jamais réussi à complètement dévoiler sa personnalité. L’homme était discret ; il disparut à l’aube de ses 40 ans, au cours d’une promenade dans une forêt bretonne, un exemplaire de Hamlet à la main. Auteur rare protégé par ses admirateurs, on n’entendait parler de lui que par l’intermédiaire de ceux auxquels il s’intéressa comme Gauguin, et de ceux qui s’intéressèrent à lui comme Claudel. Trois de ses ouvrages seulement ont paru de son vivant : Les Immémoriaux (1907), Stèles (1912 et 1914) et Peintures (1916). Ce sont…
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