Une scène historique à Drouot : La vente de Vaux-Praslin
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La Gazette Drouot
L’adjudication en juin, à Drouot, d’une peinture représentant une vente aux enchères de 1876, fait revenir le souvenir d’une des plus prestigieuses dispersions du temps, celle du château de Vaux, des ducs de Praslin.
Benjamin Eugène Fichel (1826-1895), À l’Hôtel Drouot, huile sur toile, 61 x 90 cm, adjugé 100 000 € à Drouot-Richelieu, le jeudi 22 juin. Beaussant Lefèvre OVV. Mme Sevestre-Barbé, M. de Louvencourt.
Benjamin Eugène Fichel (1826-1895), À l’Hôtel Drouot, huile sur toile, 61 x 90 cm, adjugé 100 000 € à Drouot-Richelieu, le jeudi 22 juin. Beaussant Lefèvre OVV. Mme Sevestre-Barbé, M. de Louvencourt.
Comme on pouvait s‘y attendre, la représentation datée 1876 d’une vacation à l’Hôtel Drouot par Benjamin Eugène Fichel (voir Gazette n° 26, page 91) a suscité l’intérêt de plusieurs amateurs, lors de la vente orchestrée par Beaussant Lefèvre le 22 juin. Tout comme la galerie Talabardon & Gautier, qui l’a acquise pour 100 000 € un record pour cet artiste, élève de Delaroche devenu adepte du style de Meissonnier , ils n’ont pu manquer de repérer la scène, qui a marqué le marché de l’art en cette année de la III e République : la première vente du mobilier du château de Vaux-Praslin, connu aujourd’hui sous le nom de Vaux-le-Vicomte. Comprenant 296 lots, ayant rapporté 313 000 F, elle se tint les 3, 4 et 5 avril 1876 dans la salle 1, le grand salon du premier étage de l’hôtel des ventes aujourd’hui disparu. Sont immédiatement reconnaissables…
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