Né en 1894, Gabriel René Lacroix est reconnu pour ses œuvres animalières dès 1925. Il expose chaque année au Salon des artistes animaliers à partir de 1930 ; on le retrouve aussi au Salon des artistes décorateurs. Son travail s’oriente également vers la sculpture monumentale en vogue durant l’entre-deux-guerres, et se passionne aussi pour l’art traditionnel de la dinanderie. Si ses groupes ont parfois été fondus en bronze et patiné, il aime façonner le métal, le ciseler et le patiner, en particulier, le cuivre. L’Otarie est une de ses œuvres les plus connues, exécutée dans cette matière malléable, comme en témoigne cet exemplaire sur un socle de palmier, adjugé 21 960 € à Nantes. Un modèle similaire est conservé à La Piscine de Roubaix (musée d’Art et d’Industrie André Diligent) ; et un socle semblable accompagne le tigre couché du même sculpteur conservé au musée d’Art moderne du Centre Georges Pompidou à Paris. Précisons qu’on y joignait deux albums précieux de photographies retraçant l’évolution de la réalisation de cette œuvre dans l’atelier parisien du sculpteur. Un autre artiste des années 1920 montait sur la deuxième marche du podium : le Hongrois Alexandre Kelety. Il travaille en France de 1918 à 1940. Sculpteur animalier mais aussi de genre qui privilégie les figures originales tirées du spectacle et de la scène, il était ici l’auteur d’une Danseuse à la culotte bouffante. Ce bronze à patine nuancée, signé et juché sur un socle de marbre noir, était à vous pour 9 028 €.
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