Deux jours de ventes évoquaient une figure incontournable de l’histoire de France, comme l’art intimiste du peintre normand.
Le programme débutait le dimanche 4 décembre par une montre très convoitée : la Rolex Oyster Sea-Dweller Deepsea, adaptée à une profondeur de «3 800 m» (n° de série 629 194 5). Elle arrêtait sa course à 12 720 €. Ambiance martiale ensuite, avec un souvenir historique attachant… Il s’agit d’une mèche de cheveux de l’empereur Napoléon Ier, présentée dans un médaillon en or poinçonné à tête de bélier ; à l’intérieur, on déchiffre une note manuscrite du comte de Las Cases indiquant sa provenance : «Cheveux de Napoléon coupés à bord du Northumberland en 1815 Passy 12 mai 1834». Le bijou (2,8 x 4 cm) trouvait preneur à 9 240 €. Un autre souvenir du même grand personnage suivait avec 3 480 € : un cadre concernant des reliques de la translation de ses cendres de l’île de Sainte-Hélène à Paris en 1840 (entre autres, «un morceau de bois provenant du balcon de la croisée de la chambre où est mort Napoléon»). Le lendemain 5 décembre, le ton était plus intimiste avec cette émouvante Nature morte à l’assiette de fromage, déjeuner et bouteilles, signée par Guillaume Fouace. La toile (38,5 x 55,5 cm), reproduite dans le catalogue de l’artiste (Cahiers culturels de la Manche, 1995) sous le n° 180, a été décrochée pour 13 800 €. Neuf dragons fermaient la marche, peints sur un plat chinois en porcelaine circulaire du XIXe siècle, portant au revers la marque Yongzheng à six caractères (diam. 50,5 cm), et saisi à 6 000 €.