Lancé en 2013, Révélations s’ouvre cette année dans un contexte bouleversé. Avec l’annualisation de la Biennale des antiquaires, le salon des métiers d’art cherche sa place et son public le 4 mai. Enjeux d’un nouveau calendrier.
La troisième édition du salon Révélations a la saveur d’une première fois. Nommée en septembre dernier présidente d’Ateliers d’art de France (AAF), Aude Tahon inaugure l’événement, autrefois présidé par son fondateur et précédent directeur de l’AAF, Serge Nicole. Outre un changement de gouvernance et son lot de conséquences sur l’histoire du salon, le calendrier bousculé, qui l’a obligé à déplacer son rendez-vous de la rentrée au milieu du printemps, promet de peser sur sa destinée. «Il n’était pas envisageable d’organiser la biennale des métiers d’art en dehors du Grand Palais. Marqué culturellement et historiquement dans Paris, ce monument majestueux abritait autrefois le Salon des artistes décorateurs, lignée dans laquelle Révélations s’inscrit», explique Aude Tahon. Si, en apparence, la manifestation joue la carte de la continuité, la modification calendaire est moins un ajustement anodin qu’un pari. Créer un rendez-vous international Avec 300 mètres carrés supplémentaires, le salon poursuit sa volonté de représenter de manière toujours plus approfondie le secteur des métiers d’art. Alors qu’ils n’étaient que trois cents exposants…
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