Les automobiles jouaient dans trois catégories : les «youngtimers», plébiscitées par une salle animée qui enchérissait pour toutes les emporter au-dessus de leurs estimations, les sportives de compétition et les pièces de collection. Dans cette catégorie, l’AC Aceca revient en France grâce à son nouveau propriétaire, séduit par ce coupé conservant son moteur d’origine. Unique, ce modèle représente une pièce maîtresse dans l’histoire de la marque… Si l’AC Cobra restait à l’écurie, la Porsche 911 2.0 S de 1966 prenait la route pour 115 880 €. Dans sa livrée psychédélique jaune et rouge hommage à la Porsche emmenée sur la troisième marche du podium du Tour de France 1970 par ses pilotes Gérard Larrousse et Maurice Gélin le bolide présente l’avantage d’être éligible à des épreuves historiques et au championnat «2.0 L Cup» de Peter Auto. Place à la sophistication avec une Alfa Romeo Giulietta Spider 1300 de 1961, entièrement restaurée et arborant une rare couleur «grigio grafite», qui séduisait à hauteur de 85 550 €. Dessinée par le Français Paul Bracq, la 220 SE cabriolet de Mercedes-Benz, produite à 2 729 exemplaires, confirmait sa cote d’amour avec les 82 600 € déboursés pour un modèle de 1962 soigneusement restauré. Fidèle à sa configuration d’origine et dans sa teinte «Sherwood green», un coupé Jaguar XK 150 3,4L de 1958 suivait de près, à 79 060 €. Alliant vitesse et confort, une Ferrari 550 Maranello de 1998 obtenait 76 700 €.