Salon dédié aux arts extra-européens devenu incontournable depuis sa création en 2002, le Parcours des mondes fête ses vingt ans et demeure le rendez-vous attendu des amateurs qui y traquent les pépites dénichées par les galeries.
Malgré le variant Delta, la fête sera au rendez-vous pour célébrer les 20 ans du Parcours des mondes ! L’enjeu est de taille : comme le rappelle Pierre Moos, le directeur général du salon, « certaines galeries font en une semaine 75 % de leur chiffre annuel ». C’est que les marchands ont construit la réputation de cet événement – qui fait de Paris la capitale de l’art tribal – par l’exigence de leur sélection. Même si au lieu de la soixantaine de galeries que le salon réunit en temps normal, comme l’année dernière la sélection est plus restreinte côté nombre de participants, resserré à quarante-deux pour ce mois de septembre. Malgré les difficultés de circulation internationale, cette édition marque l’heureux retour dans les rues de Saint-Germain-des-Prés des américaines Michael Hamson Oceanic Art et Dimondstein Tribal Arts ou du londonien Wayne Heathcote, qui rejoignent les fidèles présents depuis 2002, tels Alain de Monbrison, Bernard Dulon, Anthony JP Meyer, Alain Lecomte, Voyageurs & Curieux (qui fête également ses 20 ans), Ratton-Hourdé ou Julien Flak…
Harpe zandé, République démocratique du Congo, fin du XIX e -début du XX e siècle, bois, peau, h. 63 cm. Galerie Bernard Dulon. Hughes Dubois
En revanche, la volonté des organisateurs d’ouvrir le salon à l’art asiatique, en 2015, et à l’archéologie en 2018 ne se concrétise pas cette année, puisque seul Christophe Hioco représente…
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