Inauguré le 10 septembre, le musée déploie, au sein de l’Espace Landowski, le fonds qui était jusqu’à présent exposé rue Max-Blondat. Redécouverte d’un artiste attaché à l’art déco.
Il y a un paradoxe dans l’œuvre de Paul Landowski (1875-1961) : l’artiste lui-même est tombé dans l’oubli alors que ses sculptures sont pour certaines connues du monde entier. Citons le Christ Rédempteur de Rio de Janeiro (1931), la statue du premier président de la République chinoise, Sun Yat-sen, dans son mausolée à Nankin (1930), Montaigne devant la Sorbonne, Sainte Geneviève sur le pont de la Tournelle (1928). Le public les connaît sans pour autant y associer son nom, alors qu’il a passé sa vie à crouler sous les commandes. Pourquoi un tel décalage ? Paul Landowski est essentiellement un sculpteur de monuments : Paris en abrite une trentaine, parmi lesquels Les Fils de Caïn au jardin des Tuileries, Les artistes dont le nom s’est perdu au Panthéon ou…
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