Au cœur de cette vacation, on remarquait l’image bien connue d’un petit garçon croquant dans un gâteau… Tout aussi mythique, l’accompagnait une certaine louve romaine.
On l’aura reconnue entre mille : cette fameuse « réclame » pour la biscuiterie Lefèvre-Utile imaginée par Firmin Bouisset, en 1897, a fait rêver des centaines d’enfants au tournant du XXe siècle. La composition est d’autant plus attrayante qu’il s’agit cette fois d’un dessin gouaché sur papier contrecollé sur toile, signé et portant le n° 105 (112 x 79 cm), peut-être préparatoire à la cultissime affiche. Aussi, il fallait avoir prévu 19 375 € pour l’acquérir. Sans transition, on remontait le temps avec une imposante pendule en bronze ciselé patiné et doré, sommée de l’allégorie de la naissance de Rome sous son fameux symbole : la louve allaitant Rémus et Romulus. Ce groupe fondateur est posé sur un dais aux draperies tombantes enchâssant le cadran émaillé. Datant de la fin du XVIIIe siècle ou du début du suivant, la pièce (44 x 42 x 13 cm) retenait 17 500 €. 12 875 € étaient nécessaires pour suivre Les Loups dans la neige, un vase de Gabriel Argy-Rousseau bien répertorié (en particulier dans le catalogue raisonné de l’artiste de Janine Bloch-Dermant). La pièce ovoïde – un modèle créé en 1926 – est en pâte de verre à décor tournant en relief, signée et numérotée «17748» (h. 24,5 cm). Quant à la paire de vases de temple (h. 88 cm) de forme Gu en bronze, venue du Japon de l’époque d’Edo, et datant de la deuxième année de l’ère Tenna, soit 1682 (voir l'article Bronzes japonais du XVIIe siècle de la Gazette n° 25, page 146), elle a recueilli 7 375 €.