Sculpture et tableaux modernes avaient pour ambassadeurs Amedeo Modigliani et Pierre Eugène Montezin.
Si le bouquet de Bernard Buffet et la main de pianiste par Auguste Rodin n’ont pas trouvé acquéreur, six œuvres passaient néanmoins la barre des 15 000 €. Amedeo Modigliani arrivait ainsi en tête de cette vacation, à 23 750 €, grâce à sa Tête de jeune fille à la frange, une reproduction posthume en bronze portant le cachet du fondeur L. Famart. Antoine-Louis Barye arrivait deuxième au rayon sculpture, porté par ses œuvres animalières faisant entrer les prédateurs en action. Il fallait ainsi prévoir 18 500 € pour une ancienne épreuve d’édition de son Lion au serpent, n° 1 de 1838, tandis que la première version de son Cheval surpris par un lion, une fonte de l’atelier Barye, changeait de propriétaire moyennant 16 875 €. Aux cimaises, deux œuvres de Pierre Eugène Montezin se répondaient : cette vue printanière d’un village de la Sarthe, Bessé-sur-Braye, et l’atmosphère hivernale d’une route de Seine-et-Marne, décrite dans la toile Neige à Veneux-les-Sablons. Une œuvre décrochée à 20 000 €. Albert Lebourg poussait jusqu’à la capitale avec Paris, la Seine et Notre-Dame. Cette peinture, dédicacée «à Monsieur Brieux très amicalement», partait pour 17 500 €. Son pittoresque tient aujourd’hui autant à la charrette garée sur le bord de la rue qu’à l’aspect de la cathédrale elle-même…