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Jean Claude Gandur : un collectionneur suisse éclectique et humaniste

Publié le , par Stéphanie Pioda

Jean Claude Gandur, dont la fondation est membre du Conseil international des musées, se bat pour un marché de l’art sain. L’homme voit aussi dans sa collection un moyen de diffuser l’art auprès du plus grand nombre.

© AOG_Photo Vincent Calmel Jean Claude Gandur : un collectionneur suisse éclectique et humaniste
© AOG_Photo Vincent Calmel
Vous avez constitué une collection de plus de trois mille objets, balayant des domaines aussi variés que l’archéologie, l’art non figuratif, religieux, océanien, le mobilier XVIIIe ou les ivoires de la renaissance. Achetez-vous en votre nom propre ? Je n’achète pas en mon nom, mais par un trust qui est dépositaire de mes biens matériels et pourvoit au financement de mes fondations. Il s’agit pour moi de garantir l’unité des collections après ma succession, tout en assurant la pérennité de la Fondation Gandur pour l’art, et la mise en valeur des œuvres par ses soins. Dans quel état d’esprit collectionnez-vous ? Il s’agit avant tout d’une quête intellectuelle, qui a commencé avec l’archéologie classique, à l’âge de 14-15 ans. Longtemps, j’ai pensé que ma démarche était hétéroclite et reposait sur des coups de cœur. J’ai compris la cohérence de cette collection, formée d’environ mille trois cents objets, à l’occasion de l’exposition «Reflets du divin» au Musée d’art et d’histoire de Genève. Ce sont les conservateurs qui en ont identifié le fil conducteur : l’évolution des religions et les syncrétismes culturels… En 2015, l’exposition «Migrations divines», au Mucem à Marseille, a été un autre jalon, mettant en lumière la…
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