Signé par Pierre Étienne Rémillieux, ce bouquet printanier, emblématique de la fameuse école de «la fleur lyonnaise», était plébiscité dans la cité rhodanienne.
Objet du Zoom régions de la Gazette n° 8 (voir l'article Un bouquet printanier lyonnais de Pierre Étienne Rémillieux), cette toile intitulée Tulipes panachées, jacinthes bleues, chèvrefeuille et fleurs diverses sur fond gris (40 x 31,5 cm) remportait un succès sans précédent avec 72 500 €. Un score qui s’explique aussi par la rareté des œuvres de l’artiste (une trentaine de tableaux), due à sa disparition précoce, à 44 ans. Il inscrit le nouveau record mondial pour l’œuvre très recherchée de ce fleuriste (source : Artnet). Rappelons encore que la virtuosité de ses bouquets est le résultat d’un long apprentissage, en particulier auprès d’Augustin Thierriat à l’école des beaux-arts de Lyon. Une charmante scène de genre lui succédait, pour la somme de 16 250 € ; la toile signée par Fritz Zuber-Bühler représente Le Modèle espiègle (55 x 46 cm). On y retrouve l’une des fillettes souriantes que l’artiste suisse a inlassablement portraiturées – et qui lui ont apporté le succès, de Paris jusqu’aux États-Unis. Un tableau de Louis Garneray fermait la marche, nous transportant au bord d’une mer houleuse, à travers une Scène animée dans un port près des douanes royales (46,5 x 54 cm). L’homme s’est révélé haut en couleur, à la fois aventurier, corsaire (avec Surcouf), écrivain et peintre ! Signée et datée 1838, l’œuvre partait à 5 125 €.