Vente le
04 février 2022 - 16:00 (CET) -
Chapelle des Carmélites, 1, rue du Périgord, - 31000 Toulouse
Tout comme son pendant, réapparu à l’Hôtel Drouot en 2008 et acquis par le Louvre Abu Dhabi, cetAnge vêtu d’une tunique jaune tenant un encensoirde Bernhard Strigel était bien caché dans les collections françaises mais son histoire est peut-être plus romanesque encore.
Bernhard Strigel (1460-1528), Ange vêtu d’une tunique jaune tenant un encensoir, panneau de chêne, 48,7 x 61 cm (détail). Estimation : 600 000/800 000 €
Bernhard Strigel (1460-1528), Ange vêtu d’une tunique jaune tenant un encensoir, panneau de chêne, 48,7 x 61 cm (détail). Estimation : 600 000/800 000 €
Le Maître de la collection Hirscher retrouva son identité en 1881, lorsque l’éminent conservateur du musée de Berlin, Wilhelm von Bode, découvrit une inscription fleuve au dos du Portrait de Johannes Cuspinian et de sa famille, alors propriété du Königliche Museen. Le texte en latin indiquait qu’en 1515 Bernhard Strigel, peintre, noble citoyen de Memmingen, avait reçu l’ordre de se rendre à Vienne pour immortaliser l’empereur Maximilien et les siens, comme Apelle avait été chargé de peindre Alexandre le Grand, avec sa main gauche à l’aide d’un miroir. Le portrait impérial – l’un des premiers de groupe germaniques –, conservé aujourd’hui au Kunsthistorisches Museum de Vienne, appartenait en 1520 à l’humaniste Johanness Cuspinian, conseiller de Maximilien, préfet de la ville, qui proposa à Strigel de s’en inspirer pour peindre sa propre famille, lors du second séjour viennois de l'artiste. Au seuil d’un monde nouveau À 60 ans, le peintre de Menningen était au sommet de son art, précisément grâce à ces deux voyages qui lui permirent de s’imprégner des recherches d’Albrecht…
Nous utilisons des cookies pour vous offrir une meilleure expérience de navigation, réaliser des analyses de trafic du site et de vous proposer des contenus et des annonces les plus adaptés à vos centres d’intérêts.