170 anciens pensionnaires de l’Académie de France à Rome et personnalités ont signé une tribune dans Le Monde pour dénoncer une «image profondément dégradée» de la villa Médicis. Les historiens de l’art en particulier s’inquiètent de la régression de leur discipline.
Ce texte, paru à quelques mois de la fin de mandat de Muriel Mayette, dont la promotion par Manuel Valls avait déjà été très contestée, est une charge contre la «dégradation» de l’institution, dont «les signes se sont multipliés ces dernières années». L’émotion est suffisante pour qu’il recueille 170 signatures dont celles de Pascal Bonafoux, Guy Cogeval, Nicole Garnier, Georges Didi Huberman, Bénédicte Gady, Michel Hochmann, Sylvain Laveissière, Antoinette Lenormand-Romain, Philippe Malgouyres, Béatrice Sarrazin, ou encore des conservateurs en poste en Europe comme Neville Rowley (Berlin) et Chiara Stefani (Rome). Des plasticiens, compositeurs, écrivains, photographes, cinéastes ou architectes ont rejoint ce cortège des historiens de l’art. La critique d’une «programmation culturelle brouillonne», «ordinaire et…
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