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Trésors oubliés d’un salon de musique

Publié le , par Philippe Dufour
Vente le 24 juin 2017 - 14:00 (CEST) - 12-14, rue Peyronnet - 33800 Bordeaux

Un célèbre musicien et compositeur bordelais du XIXe siècle avait rassemblé quelques instruments de choix dans son sanctuaire. Une vente les dévoilera bientôt, retraçant une histoire de la musique, du Baroque à l’ère post-romantique.

  Trésors oubliés d’un salon de musique
 
Sous les hauts lambris du salon de musique, rien ne semble avoir changé depuis un siècle, comme figé par les charmes d’un enchanteur de légende. Il y a là, disposés devant l’orgue de concert au buffet de bois sombre et aux tuyaux luisants, une guitare et un alto, posés sur un fauteuil, ou encore un violoncelle endormi dans son étui de velours, sur lesquels veille le masque énergique d’un Beethoven en buste. Avec d’autres instruments et partitions d’exception, ils forment cette étonnante collection qui sommeillait hier encore, dans une bulle hors du temps et pourtant nichée au cœur de Bordeaux. L’ensemble est parvenu jusqu’à nous, pieusement conservé de génération en génération, par les descendants de celui qui réunit ces trésors : le musicien et compositeur Pierre-Ariste Ducaunnès-Duval. Né en 1832, il devra, comme tout jeune homme de la bonne société girondine, se plier aux inévitables études de droit à Paris. Mais il se passionne bien plus pour la littérature et l’histoire ; et surtout, il y a cet amour fou pour la musique, que le Bordelais étudiera au Conservatoire de 1854 à 1860, fréquentant en «élève libre» la classe du violoncelliste virtuose Auguste-Joseph Franchomme. Une véritable vocation, à laquelle il pourra donner libre…
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