Gazette Drouot logo print

Touria El Glaoui : l’art contemporain africain sur ses terres

Publié le , par Adrien Grandet

Après un premier lancement à Londres en 2013, puis l’année suivante à New York, 1-54 s’installe pour la première fois à Marrakech. Sa fondatrice répond à nos questions.

  Touria El Glaoui : l’art contemporain africain sur ses terres
 
© Victor Raison
1-54 lance sa première greffe en Afrique. Le marché est-il mûr ? Depuis 2013, il a considérablement évolué.  Non seulement l’offre s’est étoffée, avec de nombreuses et solides galeries ayant ouvert leurs portes en Europe et sur le continent africain, mais la demande elle-même, c’est-à-dire l’intérêt des acheteurs pour des œuvres d’art contemporain africain, s’est beaucoup renforcée, tant en termes de quantité que de qualité. Le marché est aujourd’hui constitué d’une foultitude de personnalités, plus ou moins médiatiques, aux profils très variés et venant de toutes sortes d’endroits dans le monde ; certaines sont particulièrement discrètes, tandis que d’autres parlent et exposent leur collection. Si les Européens, les Africains et les Nord-Américains restent les acheteurs principaux à 1-54, je me réjouis de compter de plus en plus de collection-neurs venant du Moyen-Orient, et même quelques Asiatiques fidèles. Donc, oui, le marché est mûr pour une édition de 1-54 sur le continent. N’oublions pas que ces collectionneurs sont par nature mobiles, habitués à voyager à travers le globe, et en Afrique…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous