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6 questions à Thierry Marx

Publié le , par La Gazette Drouot
Cet article vous est offert par la rédaction de la Gazette

Des cuisines du Sur Mesure au Mandarin Oriental à Paris – où il a décroché deux étoiles au Michelin en 2012 – aux dojos de Kendo, le chef tient la culture japonaise en haute estime, jusqu’à en faire l’ingrédient principal de sa collection.

Thierry Marx 6 questions à Thierry Marx
Thierry Marx
© Roberto Frankenberg

Êtes-vous plutôt peinture, objet, photo…
Objets, sans hésitation. J’ai commencé par collectionner les livres anciens des XVIIIe et XIXe siècles, puis principalement des armes japonaises. J’ai fait mes classes à Drouot, où m’avait emmené une amie antiquaire. J’y ai rencontré des gens passionnants, qui m’ont beaucoup appris.
Votre dernier coup de cœur culturel ?
Le musée d’Art oriental de Venise, dans la magnifique Ca’ Pesaro, découvert à l’occasion de la dernière Biennale.
Une œuvre que vous aimeriez posséder ?
Une planche originale d’Enki Bilal et, puisqu’il ne s’agit ici que de rêver, une estampe érotique d’Hokusai, ou l’un de ses mangas.
L’artiste qui vous touche ?
La photographe culinaire Mathilde de l’Écotais (sa compagne, ndlr) et, encore une fois, Enki Bilal. Je suis également très sensible à ce qui a trait à la calligraphie.
Tendance FIAC ou Biennale Paris ?
La Biennale Paris, que je fréquente très régulièrement. Mais, comme je suis quelqu’un qui met de la distance entre ses émotions et ses actes, je n’y ai encore jamais rien acheté !
Existe-t-il un fil conducteur dans vos acquisitions ?
Sans surprise : le Japon, et plus particulièrement l’époque d’Edo, qui est une période troublante, énergisante, et à l’origine de l’éclosion des arts sur l’Archipel.