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Thierry Marx, un collectionneur à l’œil affûté

Publié le , par Céline Piettre

Le cuisinier doublement étoilé, qui inaugurait en septembre sa dernière boulangerie dans le 9e arrondissement, a exercé son regard à Drouot, y rassemblant une collection portée par l’amour du Japon.

Le chef du restaurant Sur Mesure de l’hôtel Madarin Oriental, est aussi un habitué... Thierry Marx, un collectionneur à l’œil affûté
Le chef du restaurant Sur Mesure de l’hôtel Madarin Oriental, est aussi un habitué de Drouot.
© Roberto Frankenberg
Quels sont vos domaines de prédilection ? Il y a deux axes principaux dans ma collection : tout d’abord l’artisanat japonais de l’époque Edo, notamment les armures et les lames, et les livres anciens, auxquels je résiste difficilement. Je m’intéresse également aux armes françaises du XIX e , en particulier les armes de poing : celles fabriquées par l’armurier Eugène Lefaucheux par exemple, qui sont très élégantes et relèvent d’un savoir-faire précis. Il en existait un certain nombre, mais elles ont disparu au fil du siècle dernier… Comment répartissez-vous votre énergie entre ces trois champs ? Aujourd’hui, je me consacre à 95 % aux objets de l’époque Edo. Je crois que je possède à peu près tous les livres de cuisine de l’Antiquité grecque à nos jours, en première édition, comme Le Traité de l’école de Salerne , à l’exception des pièces introuvables car appartenant aux musées. Quand j’ai commencé à les collectionner, je ne fréquentais pas Drouot mais les éditeurs indépendants ou les bouquinistes. Pourquoi le Japon, et l’époque Edo en particulier ? J’ai fantasmé le Japon quand j’étais gamin en regardant les films de samouraï, ce qui m’a incité à pratiquer les arts martiaux, puis à y séjourner quelques années. Là, j’ai écumé tous les musées, même si l’un des plus…
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