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Brexit, le point de vue britannique

Publié le , par Pierre Naquin

In extremis, le Royaume-Uni et l’Union Européenne ont réussi à harmoniser leurs positions… plus de quatre ans après un référendum aux conséquences bien mal préparées. Quelles implications pour le monde de l’art britannique ?

Photo Fred Moon Brexit, le point de vue britannique
Photo Fred Moon
Alors que l’accord du 31 janvier 2020 visait principalement, pour le Royaume-Uni, à maintenir l’échéance de sortie de l’Union européenne fixée par Boris Johnson tout en repoussant à plus tard la négociation du fameux traité de libre-échange, une nouvelle phase plus concrète de l’histoire du Brexit se joue désormais pour nos voisins britanniques. « Je crois que le gouvernement n’a pas véritablement compris ce qu’il a signé, confie Pierre Valentin, associé chez Constantine Canon à Londres. L’idée était d’éviter une frontière dure (avec barrière douanière) entre l’Irlande du Nord et l’Irlande du Sud, qui aurait ravivé les tensions du passé. Mais en ratifiant cela, le gouvernement a de facto déplacé cette barrière entre l’Irlande du Nord et la Grande-Bretagne. » En effet, alors que cette dernière sort de l’union douanière, l’Irlande du Nord continue, elle, d’y être intégrée et peut commercer tout aussi librement avec l’Union européenne. Tant et si bien que le gouvernement a pondu en urgence un projet de loi cherchant à contrer ces effets, immédiatement…
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