Malgré un certain rebond, le marché de l’art oscille entre bonnes surprises et dégringolades sévères. C’est ce qui ressort du (passionnant) rapport préparé par Clare McAndrew pour le compte d’UBS et d’Art Basel.
Comme à son habitude rigoureux, informé et sourcé, le dernier rapport de Clare McAndrew, fondatrice d’Arts Economics, est une somme en matière d’analyse macroéconomique et un must-read . Ce rapport est l'un des seuls de son genre à offrir un panorama à 360° d’un marché complexe, constitué d’une myriade d’acteurs, et pour lequel les données sont disparates, voire peu fiables pour certaines. L’autrice propose entre autres une nécessaire confrontation de ces analyses à une actualité marquée par des incertitudes mondiales et un climat politico-économique fébrile, en particulier les conséquences du conflit commercial opposant la Chine et les États-Unis, deux des plus importantes places du marché de l’art. Le rapport affine cette année son approche socio-économique, grâce à une enquête menée auprès des collectionneurs les plus fortunés – les fameux high net worth individuals , ces millionnaires désignés par le sigle HNWI. Il en ressort des statistiques fort instructives, notamment au sujet des comportements d’achat des millennials et des femmes. Ainsi, nous apprenons que les plus jeunes de ces collectionneurs dépensent sans compter (3 M$ en moyenne sur deux ans) – six fois plus que…
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