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Tadashi Kawamata, l’œuvre sans fin

Publié le , par Virginie Chuimer-Layen

Cabanes perchées, nids, vagues, paysages de désolation, son corpus multiple évoque un projet unique qu’il poursuit depuis ses premières heures, et dont son atelier fait aussi partie.

© Archives kamel mennourPARIS / LONDON Tadashi Kawamata,  l’œuvre sans fin
© Archives kamel mennour
PARIS / LONDON
Son véritable atelier ne serait-il pas ces parcs paysagers, urbains, ces musées, monuments historiques, ou encore ces espaces plus restreints de galeries, où il a l’habitude d’œuvrer  ? On serait tenté de le croire tant ses installations se distinguent, depuis plus de quarante  ans, par leur construction in situ et leur adaptation à l’architecture du lieu. Cependant, l'artiste japonais Tadashi Kawamata (né en 1953), professeur notamment aux Beaux-Arts de Paris, ayant participé à la Biennale de Venise en 1982, nous accueille dans la zone d’activités du Fort de la Briche, à Saint-Denis (93), où, depuis 2013, il a investi deux lieux de 120  mètres carrés dans de grands hangars. «L’un sert à la production de maquettes et à la préparation des grandes œuvres. L’autre, plus récent, fonctionne comme un entrepôt de pièces en partance», confie sur place son ancien élève des Beaux-Arts et assistant permanent, Guillaume Sokoloff. «Avant d’arriver à Paris, en 2006, je n’avais pas d’atelier, précise le plasticien. Je voyageais beaucoup et créais mes maquettes à l’hôtel. Depuis, j’ai également aménagé un petit studio dans mon appartement du 15 e   arrondissement.» L’atelier de Saint-Denis ne ressemble en rien à celui d’un artiste traditionnel,…
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