Pour sa nouvelle table ronde, Drouot avait choisi le thème de l’ivoire, suite au récent renforcement des interdictions de circulation de ce matériau au sein de l’Union européenne.
De gauche à droite, Alexandre Giquello, Marco Ciambelli, Coraline Baroux-Desvignes, Vincent Noce (modérateur), Antonia Eberwein, Philippe Malgouyres et Pierre Heckmann.
De gauche à droite, Alexandre Giquello, Marco Ciambelli, Coraline Baroux-Desvignes, Vincent Noce (modérateur), Antonia Eberwein, Philippe Malgouyres et Pierre Heckmann.
Détaillant le renforcement de l’interdiction du commerce de l’ivoire introduit en janvier par les instances européennes (voir l'article Ivoire : nouveau tour de vis en Europe de la Gazette n° 2, page 146), Marco Ciambelli, qui suit le dossier de la Cites (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction) au ministère de l’Écologie, a reconnu que la principale mesure était l’obligation d'obtenir une autorisation administrative préalable à la mise en vente des antiquités (datant d’avant 1947) contenant de l’ivoire. En France, Ségolène Royal avait cependant déjà soumis en 2017 ces objets à une déclaration, en cas de vente ou de déplacement professionnel. Le marché de l’art est donc affecté au premier chef par ce mouvement. Marco Ciambelli a reconnu que la France ne disposait pas de marge de manœuvre quant à l’application de cette règle européenne. D’autres matériaux,…
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