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Suzanne Tarasieve : vous avez dit rock’n roll ?

Publié le , par Stéphanie Pioda

Incontournable et respectée par la profession pour ses choix et son engagement, la galeriste parisienne pratique son métier avec passion et éthique.

Suzanne in Hydra No.9, Grèce 2017, par le photographe Juergen Telelle. Suzanne Tarasieve : vous avez dit rock’n roll ?
Suzanne in Hydra No.9, Grèce 2017, par le photographe Juergen Telelle.
© Juergen Teller, all rights reserved - Courtesy de l’artiste et Galerie Suzanne Tarasieve, Paris
Une grande galeriste», «un œil», «la seule qui soit aussi rock’n roll», «de cette génération-là, il n’y en a pas beaucoup comme elle»… Les louanges pleuvent lorsqu’on questionne ses confrères et consœurs, qui l’appellent tous par son prénom. Certains l’associent à Gabrielle Maubrie, son aînée, qui a ouvert sa galerie en  1977 et exposé Warhol, Gordon Matta-Clark, Antoni Muntadas ou Dominique Gonzalez-Foerster. Mais Suzanne Tarasieve est encore une «jeunette», puis-qu’elle vient de fêter ses soixante-dix printemps en octobre. Si sa place dans le marché de l’art est acquise aujourd’hui (bien que les portes de la FIAC lui soient curieusement fermées depuis 2011), cela n’a pas toujours été le cas. Le basculement pourrait se situer autour des années  2000, lorsqu’elle a commencé à représenter des artistes allemands néo-expressionnistes reconnus, comme Markus Lüpertz, A.R. Penck, Jörg Immendorff, Sigmar Polke ou Georg Baselitz. Certains ont peut-être alors dépassé la première impression que donne le personnage excentrique aux tenues incroyables, entre combinaisons en Skaï moulantes, manteaux à motifs léopard et chaussures à talons vertigineux. Car Suzanne Tarasieve est avant tout d’un grand professionnalisme…
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