Avec 94 400 €, la championne toutes catégories de cette dispersion s’est avérée être la somptueuse Mercedes 280 SL «Pagode» à la carrosserie beige métallisé (sellerie en cuir noir), dont la première immatriculation porte la date du 1er octobre 1968 (n° série 11304410005043). Le modèle «Pagode» – dessiné par le français Paul Bracq – a été produit de 1963 à 1971, avec des changements notables, surtout au niveau de son moteur, passant de 150 cv à l’origine à 280 en fin de production. Autre bijou mécanique de la décennie, la Peugeot 404 cabriolet Injection de couleur gris métallisé, avec immatriculation «404 XF 22» du 11 avril 1967 (n° série 6800755) et stoppant à 42 480 €. Apparue une première fois au Salon de Paris, en octobre 1961, elle revient en janvier 1962 à celui de Genève dans une nouvelle version plus pimpante. Pour la petite histoire, c’est à bord de ce véhicule que son ancien propriétaire avait l’habitude d’ouvrir la voie lors des nombreuses sorties qu’il organisait sur les routes de Bretagne… On revenait ensuite aux glorieux débuts de l’automobile française avec la Renault Type AX de 1911 (n° série 30331) ; restaurée, elle a inscrit 23 600 €, arborant une couleur beige, ainsi que capote et sellerie de cuir noir. Rappelons que cette stricte deux- places, équipée d’un moteur deux cylindres de 1 060 cm3, pouvait atteindre 71 km/h en troisième et a été produite par le constructeur entre 1908 et 1913. S’avançait ensuite une Citroën B10 Torpédo (n° série 152946) de couleur bleu et noir, sellerie en simili noir, restauration ancienne (de belle patine). Ce modèle construit entre 1924 et 1925 est une amélioration de la Citroën B2 qui l’a précédée, en étant entièrement carrossé pour la première fois « tout acier » ; il sera lui-même remplacé par la B12. L’automobile a emporté ici 12 626 €..