Depuis le départ de Muriel Mayette, il assure par intérim la direction de la célèbre villa, où une exposition avec le Louvre, un colloque et un festival de musique contemporaine marquent un retour aux fondamentaux. Explications.
La villa Médicis est sous la responsabilité d’un directeur intérimaire depuis un an et demi. Est-ce habituel ? Muriel Mayette a en effet quitté ses fonctions le 16 septembre 2018. Une telle durée d’intérim, cela ne s’est jamais vu à l’Académie de France à Rome depuis sa création. Se trouve-t-elle aujourd’hui dans une situation post-traumatique ? Mais pas du tout, comme vous pouvez le voir, elle fonctionne et plutôt bien. Heureusement, il y a une machine, avec des équipes qui tournent bien. Ce qui compte ici avant tout, ce sont les créateurs, les pensionnaires, l’attraction culturelle à Rome. On a beaucoup prêté, en bien ou en mal, à la direction précédente, trop certainement. Les controverses se sont focalisées en majeure partie sur le directeur. On a tendance à penser qu’il fait tout, c’est une erreur. La réalité, celle que je constate tous les jours, est que cette institution dépasse la personne du directeur. Une des critiques récurrentes dans la transformation de la villa est la place dévolue à l’hôtellerie… Nous héritons d’une situation, qui a été mise en place par le ministère de la Culture, il y a une dizaine d’années. Nous avons désormais obligation de dégager des recettes commerciales. Nous parvenons…
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