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ST-ART, en quête d’identité ?

Publié le , par Stéphanie Pioda

Quatre ans après son rachat par la société lyonnaise GL-Events, la foire strasbourgeoise a du mal à définir une ligne artistique et met l’accent sur le design pour sa vingt-quatrième édition.

Sonac, Nyala rue Fritz Kiener, Strasbourg, 2018, photographie, 100 x 100 cm (détail).... ST-ART, en quête d’identité ?
Sonac, Nyala rue Fritz Kiener, Strasbourg, 2018, photographie, 100 x 100 cm (détail).
© SONAC ET COURTESY GALERIE MAZEL (BRUXELLES, SINGAPOUR)
ST-ART serait-elle dans le creux de la vague  ? Le taux de renouvellement de cette vingt-quatrième édition est énorme  : 50  %, contre 35  % en 2018. Et la baisse du nombre de galeries est significative, passant de quatre-vingts à soixante-six... Patricia Houg, la directrice artistique, justifie l’important turn over par les difficultés rencontrées par les marchands à la suite des très nombreuses manifestations des «gilets jaunes» et la fermeture de nombreuses galeries. Mais certaines grognent, se plaignant d’un faible accompagnement de la part des organisateurs et du petit nombre de collectionneurs mobilisés sur la foire, reprochant même la volonté manifeste de GL-Events de vendre les espaces à tout prix. Changement de politique Au fil de cette édition, plusieurs indices traduisent un certain flottement. La carte blanche donnée en 2018 au critique d’art Henri-François Debailleux, qui avait invité quatre galeries parisiennes en vue l’année dernière (Anne-Sarah Bénichou, Thomas Bernard, Bertrand Grimont et RX), n’a pas été reconduite. «Nous n’avons pas eu le temps de nous en occuper, avoue Patricia Houg, car il a fallu s’approprier le lieu»  : une structure temporaire proche de l’hôtel Hilton…
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