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Spoliations : provenance et transparence

Publié le , par Camille Noé Marcoux

Lors de tables rondes au Mémorial de la Shoah, un appel a été lancé à tous les acteurs, dont l’Europe, pour relancer les recherches sur la spoliation et les restitutions.

Vente aux enchères. Paris, galerie Charpentier, juin 1944.  Spoliations : provenance et transparence
Vente aux enchères. Paris, galerie Charpentier, juin 1944.
© Lapi/Roger-Viollet
Aujourd’hui, la provenance d’un objet est centrale. Un objet sans provenance dans une vente est un objet problématique». Dimanche 6  octobre, le président de Drouot, Alexandre Giquello, a posé la question nodale, adressée au marché de l’art comme aux institutions publiques, à l’occasion de tables rondes organisées par le Mémorial de la Shoah en marge de son exposition «Le marché de l’art sous l’Occupation», qui prend fin le 3 novembre prochain. Des «fossés» Sophie Cœuré, professeur à Paris Diderot, a souligné la longueur de la période de «déni et d’oubli» de la spoliation sous l’Occupation qui a suivi les années 1950, durant laquelle le nombre de restitutions en France est tombé à vingt-neuf  en quatre décennies. Dans les cinq années suivant la guerre, il avait…
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