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Splendeur et réussite du musée de Dijon

Publié le , par Annick Colonna-Césari

Logée dans le palais des ducs de Bourgogne, l’institution bourguignonne a été entièrement rénovée au terme d’un chantier de plus de dix ans. Retour sur une histoire qui traverse les siècles.

Yan Pei-Ming a installé certains de ses tableaux dans la salle des Gardes, aux côtés... Splendeur et réussite du musée de Dijon
Yan Pei-Ming a installé certains de ses tableaux dans la salle des Gardes, aux côtés des tombeaux des ducs de Bourgogne.
© Musée des beaux-arts de Dijon
C’est l’un des plus anciens musées de France et l’un des plus remarquables, au regard de ses collections riches de 130  000  œuvres, s‘échelonnant de l’Antiquité à nos jours. À l’instar du Louvre, il est logé dans un palais princier, et pas n’importe lequel  : celui des États et des ducs de Bourgogne, qui a continué de s’étendre jusqu’au XIX e   siècle. Le voici à présent rénové de fond en comble, agrandi, après un chantier de plus de dix ans et un investissement de 60  millions d’euros. Au fil d’une cinquantaine de salles, quelque 1  500  œuvres s’offrent aux visiteurs. On y (re)découvre des trésors médiévaux, tels les cénotaphes des souverains bourguignons Philippe le Hardi et Jean sans Peur, qu’escortent leurs pleurants sculptés dans l’albâtre, ainsi que des pièces maîtresses signées Georges de La Tour, Claude Monet ou Nicolas de Staël, sans oublier Pierre Paul Prud’hon, François Rude ou François Pompon, artistes originaires de la région, et, aujourd’hui, Yan Pei-Ming. Avec «L’Homme qui pleure», le peintre chinois, lui aussi formé à Dijon, inaugure le nouveau cycle des expositions temporaires. C’est tout un symbole, commente David Liot, directeur des musées de la ville, «car…
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