À tout, seigneur, tout honneur : cette vente dédiée aux automobiles sportives, se plaçait sous la figure tutélaire du chanteur, disparu en 2017, mais présent à travers des dizaines d’artefacts.
Des pièces rassemblées par un grand ami de Johnny Hallyday, Henri Chemin, ancien pilote et directeur de la communication de Ford France, dont on dispersait ici une partie des collections (voir l'article Collection Henri Chemin de la Gazette n° 14, page 119). Datant pour la plupart de 1967, année où l’ «idole des jeunes» va relancer sa carrière en participant notamment au rallye de Monte Carlo 1967, elles évoquent la passion de la star pour le sport automobile. En exergue, une pièce unique : sa licence internationale de pilote, ou plutôt son duplicata, établi par Henri Chemin pour prendre le départ des courses. Cette licence de la FIA (Fédération internationale de l’automobile) délivrée à Jean-Philippe Smet par l’Automobile Club de France le 15 juin 1967, porte le numéro 3010. Un fan l’empochait en échange de 2 850 €. À la fin des années 1990, le chanteur délaissait les bolides de sa jeunesse. Et s’il conduisait parfois sa Ford GT, il préférait utiliser une Smart pour ses courses utilitaires à Marnes-la-Coquette. Acquis le 1er mai 2000, le cabriolet, qui affichait 15 580 km au compteur, comblait un amateur pour 9 700 €. L’autre versant de la vente comportait l’adjudication de véhicules sportifs, qui, sans avoir appartenu au chanteur, n’en étaient pas moins alléchants… C’est une Ferrari 355 Spider de 1998 qui en prenait la tête avec 50 000 €. Revêtue d’une carrosserie rouge vif, d’une capote noire, et d’un intérieur beige, elle affiche 380 cv pour 290 km/h de pointe. Rappelons que le modèle Spider est rare et très recherché, en comparaison de la version 360, plus imposante. Toujours issue des ateliers de Ferrari, une 400i, millésimée 1983, décrochait 42 000 €. Sortie en 1979, elle s’affirme comme le modèle de grand luxe, avec son V12 de 4,8 l, et son très chic coloris extérieur beige, assorti d’un intérieur en cuir «camel».