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Simon de Pury un marteau, un passeport et une pomme…

Publié le , par Anne Doridou-Heim

La publication en France de son livre, où abondent ses souvenirs et défilent ses rencontres, nous offre l’opportunité d’une heure sans frontières avec le plus international des «auctioneers».

  Simon de Pury un marteau, un passeport et une pomme…
 
Chaleureux, collectionneur, passionné, audacieux, précurseur, infatigable… le citoyen du monde Simon de Pury serait tout cela à la fois. Mais peut-être plus encore. Dans Commissaire-Priseur , paru en France au début de l’automne après une sortie américaine en juin, il livre avec une honnêteté toute protestante une grande partie des souvenirs de ses trente années de carrière. Le titre anglais, The Auctioneer : Adventures in the Art Trade , plus complet, est également plus juste. Avec un soupçon de coquetterie, Simon de Pury se décrit cancre à Bâle, dans les années 1960, et faisant le désespoir de ses parents quant à son avenir professionnel. L’art l’a sauvé, celui qu’il pratiquait à ses heures perdues et celui qu’il découvre lorsque sa mère le fait entrer chez Ernst Beyeler, l’un des meilleurs marchands et connaisseurs au monde de l’art du XX e  siècle ! Il consacre ses journées à découper des catalogues de ventes et à noter des prix, occupation des plus formatrices, qui va rappeler des souvenirs à bon nombre d’anciens aspirants aux métiers prisés du marché de l’art… Le voici lancé dans le grand bain, la suite est connue. Conservateur de la deuxième plus grande collection privée au monde après celle de la reine d’Angleterre, celle du baron Thyssen-Bornemisza…
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