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Senigallia, cité photographique

Publié le , par Zaha Redman

Consacrée aux cent cinquante premières années du médium, une nouvelle biennale en Italie parie sur l’ouverture et la démocratisation des tirages d’époque. Un prélude de trois jours se tient en mai avant le lancement officiel, prévu en 2020.

Pietro Marubbi (1834-1903), Montagnard de Clementi, vers 1878, albumine colorié à... Senigallia, cité photographique
Pietro Marubbi (1834-1903), Montagnard de Clementi, vers 1878, albumine colorié à la boue et aux pigments naturels.
Courtesy Collection Pierre de Gigord
Le lancement d’une biennale est toujours galvanisant, d’autant plus s’il a lieu, non pas dans une ville phare comme Paris, New York, Londres, Moscou ou Dubaï, mais à Senigallia, dans la région des Marches. Et il faut s’appeler Serge Plantureux, expert en photographie, pour avancer avec aplomb au sein d’un tel projet. À  Senigallia donc, au bord de l’Adriatique, entre Ancône et Rimini, se tiendra début mai la préfiguration d’une nouvelle biennale dédiée aux cent cinquante premières années de la photographie, de 1839 à 1989. Ce pas de côté, hors des Mecques contemporaines toutes-puissantes, n’est pas un pari vain  : il repose sur l’idée que la révolution digitale, après avoir éloigné le public du rapport direct avec le papier, va susciter un nouvel engouement pour la photographie des XIX e et XX e   siècles, un désir d’accéder aux originaux et une démocratisation du marché des tirages d’époque.…
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