Consacrée aux cent cinquante premières années du médium, une nouvelle biennale en Italie parie sur l’ouverture et la démocratisation des tirages d’époque. Un prélude de trois jours se tient en mai avant le lancement officiel, prévu en 2020.
Le lancement d’une biennale est toujours galvanisant, d’autant plus s’il a lieu, non pas dans une ville phare comme Paris, New York, Londres, Moscou ou Dubaï, mais à Senigallia, dans la région des Marches. Et il faut s’appeler Serge Plantureux, expert en photographie, pour avancer avec aplomb au sein d’un tel projet. À Senigallia donc, au bord de l’Adriatique, entre Ancône et Rimini, se tiendra début mai la préfiguration d’une nouvelle biennale dédiée aux cent cinquante premières années de la photographie, de 1839 à 1989. Ce pas de côté, hors des Mecques contemporaines toutes-puissantes, n’est pas un pari vain : il repose sur l’idée que la révolution digitale, après avoir éloigné le public du rapport direct avec le papier, va susciter un nouvel engouement pour la photographie des XIX e et XX e siècles, un désir d’accéder aux originaux et une démocratisation du marché des tirages d’époque.…
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