Ce qui a déclenché votre vocation ?
La mort de ma grand-mère, suivie de la dispersion du mobilier qui était dans la maison de famille, où j’ai passé mon enfance. Ce fut un grand choc !
Mais si tout était à refaire, vous seriez…
Le même ! Je n’ai aucun regret. Au contact des artistes, de leurs œuvres, on touche la création, la vie, l’essentiel. Que souhaiter de mieux ?
Votre dernier coup de cœur ?
Les «Jungles» immenses du Douanier Rousseau, que j’ai vues dans la récente exposition à Orsay. Quelle poésie ! Quelle imagination ! Quel enchantement !
L’artiste/l’objet d’art que vous aimeriez présenter ?
Caravage. J’aime profondément son œuvre, sa vie. Mais l’exposer ne serait pas une sinécure, car il avait un caractère terrible…
La phrase professionnelle que vous répétez souvent ?
Je présente dans ma galerie des œuvres qui font rêver, qui permettent de «dépasser nos visions quotidiennes».
Votre prochain temps fort ?/Vos projets ?
Une exposition consacrée à Pierre Wemaëre… peintre extraordinaire mort à 95 ans, un pinceau à la main ! Puis cet automne, une exposition à l’un des artistes de «Place aux jeunes», Denis Christophel, la première pour lui d’envergure, qui sera suivie d’une autre en 2017 au centre d’art et de culture de Meudon.