Le musée national de l’Automobile de Mulhouse, ouvert au public depuis le 10 juillet 1982, s’apprête à fêter son quarantième anniversaire. L’occasion de (re)découvrir l’histoire peu commune d’un lieu qui attire chaque année les amateurs de belles mécaniques.
Surnommé par Amédée Gordini, « le Louvre de l’automobile », le musée alsacien, installé dans le quartier du Péricentre à Mulhouse, revendique le titre de « plus importante collection automobile du monde ». Plus qu’un parking de luxe –comme ont pu le dire certaines mauvaises langues – l’établissement, musée de France depuis 2002, est installé dans une ancienne filature de laine construite entre 1880 et 1930. Un véritable coffre-fort de voitures retraçant les prémices et l’histoire de l’automobile. Plus de 500 véhicules de 98 marques y sont entreposés, tous classés au titre des Monuments historiques, à l’instar des bâtiments. En 2006, le musée – renommé Cité de l’automobile, un nom obsolète depuis le 1 er janvier 2022 – fut agrandi, restructuré et rénové. Afin de réveiller le lieu quelque peu endormi, le chantier fut confié au cabinet d’architecture de Jean-François Milou qui a ouvert de nouveaux espaces dédiés aux expositions temporaires et a travaillé sur une nouvelle muséographie. Depuis, rien n’a bougé, à l’exception de l’aménagement extérieur, en 2011, d’un autodrome où circulent quelques vieilles gloires ayant appartenu à Fritz Schlumpf,…
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