Né à Barbara, dans le centre de l’Inde, formé à l’école des beaux-arts de Nagour, puis à Bombay, Raza intègre, grâce à une bourse offerte par son pays et la France, les Beaux-Arts de Paris en 1950. Ce cursus lui permet d’acquérir les techniques occidentales de la peinture qui, associées à ses souvenirs d’enfance, voient son identité artistique s’affirmer. Aux paysages construits et colorés succèdent, dans les années 1950-1960, des œuvres abstraites, des compositions où signes et formes fluides sont baignés de lumières incandescentes. Nos peintures ont été accrochées à la galerie Lara Vincy, rue de Seine – première à exposer l’artiste à Paris en 1958 –, avant d’entrer dans une collection privée française. Comptez 120 000/180 000 € pour La Terre 4, 1970, 70 000/90 000 € pour le Ciel, 1966, 80 000/100 000 € pour Les Vergers, 1966 (voir photo), 25 000/30 000 € pour Le Village, une toile de 1953. Au contact de ses retours en Inde, le cercle devient, dès les années 1980, la figure centrale de ce monde de couleurs chaudes. C’est le bindu, le grand point noir d’où naît la création. La lumière, puis les formes et les couleurs mais aussi les vibrations, l’énergie, le son, l’espace et le temps…