Contrairement à ses confrères Zao Wou-ki et Chu Teh-chun, Sanyu, arrivé à Paris au début des années 1920, ne fut pas attiré par l’abstraction. Enfin reconnu, il personnifie la symbiose entre l’art moderne occidental et la calligraphie chinoise.
Ce n’est certainement pas un hasard si, dès 1929, Henri-Pierre Roché, écrivain doublé d’un marchand d’art, fut l’un des premiers à s’intéresser à la peinture d’un Chinois, arrivé huit ans plus tôt. Il saisit tout de suite le rythme dépouillé telle une belle phrase, qui se suffit à elle-même, et la vision synthétique que Sanyu cherchait à rendre dans ses toiles. Il peint alors des natures mortes et des…
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