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Sam Stourdzé

Publié le , par Sophie Bernard

Le directeur artistique des Rencontres d’Arles pour la troisième année conçoit la photographie dans toute sa diversité, alternant auteurs classiques et contemporains, points de vue documentaires et plasticiens.

© Photographie Stéphane Lavoué Sam Stourdzé
© Photographie Stéphane Lavoué
Comment présenteriez-vous le festival des Rencontres d’Arles à celui qui ne le connaît pas ? C’est une expérience globale. C’est tout à la fois découvrir des expositions qui sont comme une radioscopie, à un instant T, de la photographie, et la possibilité d’accéder à des lieux patrimoniaux exceptionnels dans une ville classée patrimoine mondial de l’Unesco, pour son architecture romaine et romane. Les expositions se déroulent dans des églises, des cloîtres, des sites industriels… Tout se fait à pied, ce qui permet d’explorer la ville. Comment élaborez-vous la programmation, à la fois dans la continuité et le renouvellement ? Ce festival, qui a 48 ans, est bien installé dans le paysage des grands rendez-vous culturels, tout en ayant un côté un peu trublion. Il est né à une époque où la photo ne s’exposait pas : c’est d’ailleurs pour cela que ses fondateurs l’ont créé. Arles a ainsi contribué à la reconnaissance de ce médium. Mais les temps ont changé et, aujourd’hui, nous avons une approche élargie. Nous aimons surprendre en proposant des aventures insolites, comme cette année avec Jean Dubuffet : il ne s’agit pas de révéler que ce peintre était photographe, mais de montrer comment il a utilisé l’image pour nourrir son processus créatif. Cette exposition rassemblera des photographies autant que des peintures et des sculptures. Plus globalement, nous avons la volonté de présenter la photographie sous toutes ses formes.   Juan Pablo Echeverri, Hulk , série «Supersonas», 2011.…
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