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Salons : «Bâle, on a un problème»

Publié le , par Marcos Costa Leite et Pierre Naquin

2018 restera comme une année difficile pour le groupe MCH. L’action de la maison mère d’Art Basel a été plus que chahutée, à - 60 %. Comment un poids lourd de l’événementiel a-t-il pu perdre autant d’aura en si peu de temps ? Analyse et perspectives.

Centre de Congrès de Bâle. Salons : «Bâle, on a un problème»
Centre de Congrès de Bâle.
PHOTO VICTOR GARCIA
C’était hier. En 2016, MCH reçoit les lauriers du gotha pour l’organisation des meilleures foires d’art contemporain au monde : Art Basel, Art Basel Miami Beach et Art Basel Hong Kong ; ces événements marchands se multiplient alors partout, et la progression de la capitalisation boursière de l’entreprise semble saine. C’est le moment d’en faire évoluer les business models , car, même si le groupe continue d’être, et de loin, le leader, le monde autour de lui est en pleine mutation. Mais comment faire évoluer une société qui travaille de la même manière depuis plus d’un siècle ? Première étape : annoncer une nouvelle activité, Art Basel Cities, consistant à concevoir des événements culturels non commerciaux «clés en main» pour certaines villes. Investir ensuite dans des foires plus petites, qu’elles soient leaders sur des marchés émergents (India Art Fair) ou plus secondaires, mais dans des zones établies (Art Düsseldorf). Pas question pour autant de mettre en danger la marque principale, Art Basel. MCH décidera enfin la création d’une nouvelle foire à Singapour et un développement de Grand Basel  dédié à l’automobile de luxe et de collection  à Miami. De tout ce qui a été…
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