Gazette Drouot logo print

Salon du dessin, une mine de jeune homme !

Publié le , par Anne Doridou-Heim

Vingt-six printemps déjà, et le Salon du dessin n’a pas pris une ride… Cela tombe bien, elles ne conviendraient pas à son support délicat ! Petit aperçu d’un événement où les contemporains ont toute leur place aux côtés des anciens.

Giambattista Tiepolo (1696-1770), Tête de jeune homme, sanguine, rehauts de craie... Salon du dessin, une mine de jeune homme !
Giambattista Tiepolo (1696-1770), Tête de jeune homme, sanguine, rehauts de craie blanche sur papier bleu avec filigrane, 22,7 x 19,2 cm. Art Cuéllar Nathan.
Jamais «tout à fait le même, ni tout à fait un autre», le Salon du dessin, en tissant au fil des années une spécificité bien à lui, a donné vie aux vers de Verlaine et est devenu unique. Car il a ce petit supplément qui fait déplacer les collectionneurs du monde entier et les conservateurs des plus grandes institutions internationales, ce je-ne-sais-quoi qui le différencie de tous les autres. Cette force réside dans une équipe de direction investie  elle en tient les rênes depuis l’origine, maintenant une vraie exigence de qualité avec un socle de galeries présentes à chaque édition, tout en s’ouvrant annuellement à quelques nouveaux participants triés sur le volet. La part du contemporain y est de plus en plus belle, sans toutefois devenir envahissante et risquer de faire perdre l’âme originelle. Cette 26 e édition invite à partir à la découverte de son carnet. Présentation en quelques traits de crayon De feuille en feuille, cette nouvelle édition nous entraîne dans un voyage à travers l’infinie variété de sujets que le médium prospecte. À une rare Vue de New York , une mine de plomb de 1930 par Bernard Boutet de Monvel…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous