Précoce, André-Pierre Lupiac est inscrit dès l’âge de 17 ans à l’école des beaux-arts de Toulouse. Après 1893, il monte à Paris, où il fréquente les ateliers de Jean-Paul Laurens et Benjamin Constant, accrochant aussi au Salon de 1900. Son inspiration, il la tirera d’une Antiquité rêvée comme des paysages du Lauragais… Telle Sarah Bernhardt, sa Salambô prend la pose, sous les traits d’une rousse mystérieuse au regard interrogateur. La toile (148 x 115 cm), hommage au personnage clé du roman historique de Gustave Flaubert paru en 1862, est l’une de ses œuvres les plus séduisantes ; en témoignait sa présence en première page du catalogue de l’exposition sur l’artiste, en 2003, à l’hôtel de ville de Castanet-Tolosan, commune de Haute-Garonne où il est mort en 1956. Aussi a-t-elle opposé deux admirateurs, dont l’un devait débourser 14 036 € pour l’emporter. Dans la même veine, mais plus abordable, l’Éveil du matin, une lithographie (107,5 x 37,5) d’Alfons Mucha, recueillait 4 340 €. Plus champêtres encore, des Meules de foin fixées par Achille Laugé – pastel sur toile portant le cachet de la signature, aux dimensions de 37,5 x 54 cm – attiraient 6 380 €, appuyées par un certificat de Nicole Tamburini. Côté arts décoratifs, sonnait aussi pour 6 380 € un somptueux cartel en corne verte et bronze doré de la seconde moitié du XVIIIe siècle (h. avec console : 112,5 cm), au mouvement signé «Goret à Paris».